Le soleil déchirait les nuages. La lumière illuminait enfin le bitume, chassant la grisaille et les idées noires. Le mercure remontait et je n’avais qu’une idée en tête : rester dehors. Dès que je sortis du travail, je m’installai à la terrasse du premier bistrot venu et commandai un expresso. J’observais les gens passer, ici et là . Ils étaient beaux en pleine lumière. Moi, j’étais seule, au soleil. J’étais bien.
Si en avril, ne te découvre pas d’un fil, en mars, file en terrasse !
Texte et dessin de Belzaran
1951 BDA
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